Rencontre imprévue [Maria E.]

Le théâtre était vide ou presque. Aucune représentation n'allait se jouer avant un long moment et les répétitions venaient tout juste de débuter. Il y a avait là, dans les balcons, une silhouette apeine visible de la scène. Elena était assise sur un de ses nombreux sièges rouges écarlates, l'air pensive. Elle avait beau le vouloir et y penser, elle était incapable de se rendre jusqu'à la barrière pour avoir une meilleure vue. Elle restait au fond, tout au fond. La jeune femme avait toujours eu peur des hauteurs, aussi loin qu'elle pouvait se souvenir et depuis plusieurs nuits, elle rêvait qu'elle tombait d'une falaise, ce qui ne faisait qu'acroitre cette phobie.

La demoiselle s'était dit, si elle montait jusqu'en haut des balcons, que sa peur allait se dissiper, peut être disparaitre. Erreur, elle ne pouvait pas faire un pas, ce qui la mettait encore plus en colère contre elle même. Elena avait finit par se résigner et maintenant, elle regardait la scène en temps que spectatrice comme avant, comme quand elle était toute jeune et de vieux souvenirs prenait d'assaut son esprit.

Cela la mena aussitôt à des choses beaucoup plus recente, plus compliquées, et elle tenta de les éloigner du mieux qu'elle ne le pu. Soudain, elle sursauta en entendant des pas résonnant dans les escaliers.

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Maria n'avait pas su où aller et surtout quoi faire lorsqu'elle entendit la sonnerie retentir. Ses cours étaient maintenant terminés. Elle s'était balladée un long moment dans le grand bâtiment en se perdant presque. La jeune femme avait du se renseigner sur son chemin pour revenir vers la sortie. Elle était passée à son casier pour chercher quelques affaires et s'était rendue aux balcons pour lire un peu. C'était un endroit paisible et calme aux yeux de Maria, rien de mieux pour cet après-midi qui s'avérait être longue.

En poussant la porte, elle ne remarqua qu'une seule personne. Elene White, la meilleure élève de tout le théâtre. C'était un exemple et un modèle pour Maria. Mais pas de la jalousie, au contraire, c'était un plaisir pour elle de la voir jouer. Elle faisait passer tellement d'émotions. Maria descendit doucement les escaliers, ayant une horrible peur des hauteurs. Elle vit alors le visage de l'autre jeune femme se retourner brusquement vers elle. Elle avait du la déranger...la surprendre.

« Désolé d'avoir fait autant de bruit...» lança-t-elle presqu'en chuchotant. Elena lui rendit un sourire et lui fit un signe de venir vers elle. Maria ne comprit pas tout de suite ce qu'elle lui voulait mais elle se dirigea, comme demandé, vers la jeune femme. Elle prit place sur l'un des nombreux sièges à côté d'elena et déposa son sac à ses pieds tout en sortant son livre. Ce n'était pas un livre de théâtre mais bien de lecture, pour la sortir un peu de cet univers. Timide comme à son habitude, Maria n'osa pas dire un seul mot...probablement de peur d'avoir l'air bête devant une telle comédienne...Elle trouvait ça ironique de considérer l'une des siennes comme une ''vedette'' alors qu'elle était encore à l'école. Pourtant c'était bien ce qu'elle était, déjà idolâtrée de tous...

Elena fut soulagée de voir apparraitre le jolie minois de Maria Evans, comédienne qui venait d'arriver depuis peu. Elle se souvenait très bien de cet après midi, quelque part avant les grande vacances, ou Matthew et elle trainait dans le théâtre après une répétition. Ils étaient passé devant la scène ou une répétition avait lieux et ils remarquèrent une blonde talentueuse tenant son rôle avec précision et éfficacité. Son ami n'avait rien dit, mais Lena savait qu'il l'avait trouver terriblement belle. Aussi, en repensant à cela, elle eu un sourire amusée et dévisagea Maria avec politesse.

« Désolé d'avoir fait autant de bruit...»

" Oh non, tu n'y es pas pour grand chose... C'est moi qui suis horriblement sur les nerds. " Fit elle d'un sourire avant de lui faire signe de venir s'assoir à ses cotés.

Maria resta silencieuse, timide. Elena, peut habitué à se comportement, se penchant vers elle avec un grand sourire.

" Que lis-tu?" demanda soudainement la demoiselle en regardant le livre qu'elle venait de sortir. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent.

" Oh! Pardon, je ne me suis pas présentée! Je suis Elena White. Je fais partit de la troupe A."

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Évidemment, Maria l’avait bien vu que la jeune femme étai sur les nerfs. Elle avait réagi à un si petit bruit, une chance qu’une bombe n’avait pas explosée près d’elle. Elena avait les bras et les jambes tendues, en train de gruger ses ongles comme si sa vie en dépendait. Maria avait sorti son livre et l’ouvrit et recommença à lire là où elle était rendue. Après quelques lignes, Elena lui demanda ce qu’elle lisait. Étrangement une sorte de honte lui prit.

En fait Maria ne lisait rien en rapport au théâtre comme elle aurait surement du faire en tant que bonne élève. Elle n’osa pas trop répondre et comme pour la sauver, l’autre jeune femme lui serra la main en guise de présentation. Espérons seulement qu’elle ne revienne pas sur le sujet…

« Enchantée! Même si je connaissais déjà bien ton nom…» dit-elle en échappant un petit rire.

« Moi c’est Maria Evans…encore trop inconnue ici pour que tu connaisses le mien je crois » reprit-elle en riant de plus belle. Elena avait précisé qu’elle était de la troupe A mais ce n’était pas la peine. Tous les gens le savait déjà et l’admirait. Maria n’en revenait de lui parler. Elle l’avait vu jouer tant de fois, Elena l’avait fait pleurer, rire et sourire tellement souvent. Elle était figée devant elle. Elle rangea son livre pour faire plus polie.

« Tu viens souvent ici pour te relaxer? » demanda-t-elle faiblement, gênée de parler.

Elena fut flattée que Maria connaisse son nom et à la façon don elle le disait, elle devait l'avoir en estime, ce qui fit naitre un sourire chaleureux sur le visage de la jeune comédienne. En fait, Lena n'avait pas une idée bien précise de l'influence qu,elle pouvait avoir sur les gens ni de sa popularité au théâtre.

Bien sur, elle savait que la plus part des gens l'aimait beaucoup de part leur sourire en les croisant mais rien de plus. En balayant la salle de son regard claire, la jeune femme se rendit compte à qu'elle point elle pouvait aimé son travaille et cet endroit. Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas remarquer la gêne de Mademoiselle Evans et elle fut de retour à la réalité quand elel entendit la voix de son interlocutrice.

« Tu viens souvent ici pour te relaxer? »

" Oh... Eum, non. Pas vraiment! " Fit elle d'un légé sourire.
" En fait, ça peut te paraitre idiot mais, c'est la première fois que je monte ici. "

Elle regarda une fois de plus la scène qui parraissait si petite des balcons puis ramena son regard vers Maria. Elle eu une soudaine bouffé de sympathie pour la jeune femme et eu envie de se confier à elle.

" Je suis montée ici en penssant vaincre une peur si on veut ... J'ai une horreur absurde des hauteurs." Avoua t'elle, un peu gêner.

"Je devient complètement hystérique à la vue du vide, même si une barrière me sépars de lui. Ce n'ai pas pour rien que je suis collé tout au fond... Je n'ai pas choisit les derniers bancs volontairement. En réalité, je suis incapable d'aller plus loin."

Elena avait avouer tout cela en regardant avec anxiété la vue qui s'offrait à eux et quand elle eu terminer, elle regarda Maria, surprise, en se rendant compte qu'elle était le seul à le savoir mis à part sa soeur,s on frère et sa mère. C'était une phobie bien idiote d'après elle et Lena ne l'avait jamais mentionner à qui que se soit au théâtre.

" Félicitation Mademoiselle Evans, vous ètes la première personne du théâtre à connaitre le terrible secret d'Elena White. " Murmura t'elle sur un ton théâtrale, plus humoristique à présent. Elena fit alors un clin d'oeil à Maria avant d'échapper un petit rire discrèt.

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Elle posa la question tout en rangeant son livre. La question n’avait rien de drôle mais elle fit pourtant rire la jeune femme. D’un non plutôt clair, elle lui répondait que c’était la première fois qu’elle montait ici. Maria se remit face à elle ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. Elena devait bien voir l’incompréhension totale dans les yeux de Maria. Le sourire sur son visage s’agrandissait au fur et à mesure que l’autre jeune femme se confiait. Elle n’était donc pas seule à avoir le vertige.

" Félicitation Mademoiselle Evans, vous ètes la première personne du théâtre à connaitre le terrible secret d'Elena White. "

Maria ne put s’empêcher de rire mais elle posa tout de suite ses mains sur sa bouche pour ne pas déranger les autres autour. Toujours dans le murmure, Maria lui répondit.

« Tu sais, je crois que tu n’es pas la seule…»

Elena regarda tout autour à la recherche de quelqu’un ayant peur des hauteurs surement. Maria se racla donc la gorge pour retrouver l’attention de la jeune femme. Elle comprit alors ce qu’elle voulait dire. Une certaine complicité s’installa entre les deux jeunes femmes même si elle allait durer que pendant un instant. De toute façon, c’était impossible qu’une amitié se forme entre les deux. Et l’amitié, ce n’était pas ce que Maria recherchait ici. Créer des relations n’était vraiment pas son but. Les relations nuisaient au théâtre, elle le savait depuis longtemps.

« Je viens souvent en haut tout de même. J’adore être en hauteur tant que je sais que je ne cours aucun danger. Je trouve cela vraiment relaxant. » reprit-elle en parlant encore une fois un peu trop d’elle.

« Je viens souvent en haut tout de même. J’adore être en hauteur tant que je sais que je ne cours aucun danger. Je trouve cela vraiment relaxant. »

Elena hocha de la tête en signe d'approbation, l'écoutant attentivement et elle sourit à Maria. Elle était confortablement caler dans le siège rouge, beaucoup plus à l'aise qu'à l'arriver de Miss Evans.

" Voila, je crois que c,est exactement ça qui me rend si anxieuse ... Ce sentiment d'insécurité face au vide, de n'y pouvoir rien. Ce vertige procurant une certaine liberté mais en même temps un si grand risque. De ne pas contrôler la hauteur... ni la chute."

Elena re tournait dans ses rêves, revoyait la falaise se dérobé sous ses pieds, l'horrible sentiment de ce laisser tomber dans le vide ... La jeune femme s'arrêta un instant comme si un éclair l'avait frapper. Était-elle vraiment entrain de décrire cette peur des hauteurs ou plutot les émotions qu,elle ressentait face à Phoenix Howard? La réponse lui vint bien vite et elle ne voulu pas l'admettre ... Ce rêve, la falaise, Phen ... Était-ce relier? Elle ne pu y réfléchir plus longtemps puisque Lena sentit le regard de Maria peser sur elle.

" Oh ... Pardonne-moi, j'étais partit vers d'autres horizons. " Fit elle d'un sourire forcé, dissimulant ses pensées nouvelles.

La jeune femme dévisagea poliment son interlocutrice d'une rare beauté. En détaillant le si beau visage de Maria, Elena se souvint la réaction de Matthew quand il l,avait aperçut. Elle ne pu retenir un sourire, un vrai cette fois, en y repenssant.

" Tu sais Maria, je t'ai déjà vue jouer sur scène." Avoua t'elle.

Elena remarqua la réaction de surprise de la jeune femme et laissa planer le suspence un instant, juste pour le plaisir.

" C'était après une répétition général, vers la fin de la saison passé. J'étais avec Matty.. enfin, Matthew Clever, un autre comédien de ma troupe."

La demoiselle n'ajouta rien au sujet de Matthew, ne voulant pas dévoiler publiquement l'admiration de celui-ci.

" Tu ressortais du lot, tu dégageais quelque chose de fort, de différent. C'est pour ça que je t'ai reconnue tout à l'heur. Tu es très doué et crois-moi, je ne dit pas ça à n'importe qui. "

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Ce que Maria aimait de la jeune femme, c’est qu’elle était tellement théâtrale, même hors scène. Elle mettait tellement d’émotions et de gestes lorsqu’elle parlait qu’on se laissait envoutés à chaque mot. Parfois cela figeait Maria sur place, le temps de bien distinguer les sentiments évoqués. Même Elena semblait se perdre à chaque fois dans ses pensées lorsqu’elle poussait trop loin. Une vraie comédienne, c’en était certain. Elle revient tout de même rapidement sur la Terre. Elle semblait faire de sa vie une pièce de théâtre et si Maria pouvait, elle la regarderait faire tous les jours.

« Non ce n’est rien...je tombe souvent dans la lune aussi. » répondit-elle avec un sourire de compassion. Elle prit soudain la jeune femme à rire juste avant de lui avouer qu’elle l’avait vu jouer. Son visage devint rouge comme une tomate. Maria ne savait pas trop si elle avait envie de savoir le reste. Il était clair qu’elle avait surement remarqué tous les défauts et points faibles de la jeune femme. Mais quand elle lui révéla que Matthew Clever l’avait accompagné, elle pensait mourir. Les deux avaient pratiqués ensemble et il ne lui avait jamais vraiment raconté ce détail. Il savait déjà alors à quoi s’attendre…

" Tu ressortais du lot, tu dégageais quelque chose de fort, de différent. C'est pour ça que je t'ai reconnue tout à l'heur. Tu es très doué et crois-moi, je ne dit pas ça à n'importe qui. "

Et la jeune femme lui faisait effectivement confiance. Elle était un peu naïve, certes, elle semblait sincère et que pouvait-elle faire d’autre que de la croire? Son teint, qui était redevenu normal, devint alors d’un rose tout léger. Un sourire apparut sur ses lèvres aussitôt. Plusieurs choses la faisaient sourire en même temps. Le fait qu’elle l’ait vu jouer, qu’elle ait apprécié. Et le nom de son ami. Il lui rappelait de bons souvenirs, trop bons peut-être. Elle tenta de cacher un peu sa joie pour le moment.

« Et bien je suis honorée…Je ne sais pas quoi dire. Je t’ai vu tant de fois et je ne me lasse jamais…Je ne peux même pas vraiment te décrire ce que je ressens ou ce que j’aime de toi…c’est un tout bien plus profond que des mots. C’est magique, tout simplement. » Reprit-elle sans sourire, mais avec seulement de la sincérité.

Maria sembla heureuse de la remarque faite par Elena. Mais qui ne le serait pas? Si la jeune comédienne lui avait dit qu'elle avait beaucoup apprécier son jeu c'était avec pure sincérité puisqu'Elena était une personne franche. Elle répondit au sourire grandissant de Maria.

« …c’est un tout bien plus profond que des mots. C’est magique, tout simplement. »

Lena fut touché par sa réponse, bien plus profonde que toute les critiques qu'elle avait bien pu entendre ou des commentaires d'amateurs de théâtre. Même ses collègues n'avait jamais dit les choses de cette manière et c'est précisément ce qu'elle tentait de faire : transporter les gens ailleurs, les faire rire, rêver, pleurer à travers un personnage. C'était la son vrai but. Il n'y avait jamais eu d'envie de gloire ni de richesse derrière son jeu. Elle ne voulait que faire vivre des émotions.

Il y eu un silence. Elena ne savait plus quoi dire. Elle qui était si bavarde et spontanée! Enfin, un sourire chaleureux, vrai, vint se dessiner sur ses lèvres minces.

" Merci, vraiment. " Finit-elle par dire avec sincérité.
"C'est justement ce que j'aime du jeu, du théâtre, du métier : la magie... même si parfois on a misère à se rappeler pourquoi on est la ou si la magie existe vraiment."

En disant ses paroles, elle comprit à qu'elle point elle avait laisser cette magie de coté depuis peu pour laisser trop de place à ses problèmes. Elle regarda Maria et se revit au début de son parcour. 'Lena lui sourit.

" Depuis combien de temps es-tu ici Maria? Je veux dire, au théâtre, pour jouer. " Demanda t'elle alors avec douceur.

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Maria aurait au moins réussi une chose : émouvoir Elena. C’était déjà plus qu’elle aurait pu imaginer en entrant ici la première fois.

« Je pense comme toi. Seulement je n’arrive pas à le faire sur scène. J’essaie toujours d’entrer dans mon rôle le plus possible et je pense bien réussir, mais je n’ai jamais le succès, je suis toujours dans l’ombre et je voudrais bien savoir pourquoi. Mais les metteurs en scène ne font que me dire de retravailler mon rôle encore et encore. » Lança-t-elle d’un coup, comme si elle vidait son sac pour la première fois et c’était bien le cas.

Elle vit la surprise dans les yeux d’Elena. Elle ne s’y attendait surement pas et Maria non plus à vrai dire. Si on lui avait dit un jour qu’elle se confierait à Elena White au balcon du théâtre, elle serait bien morte de rire. Elle se racla la gorge et replaça une mèche blonde derrière son oreille. Le silence fut interrompu après une question de la jeune femme.

" Depuis combien de temps es-tu ici Maria? Je veux dire, au théâtre, pour jouer. "

« Cela doit bien faire 2-3 ans je crois…Je ne sais pas si c’est considéré comme longtemps mais moi je trouve que si. J’ai perdu la notion du temps je crois. Vivre au théâtre c’est tellement différent. C’est un monde à part que j’adore mais c’est un monde tellement difficile comparé au réel…si jamais un jour je réussis, j’aurais peur de voir si je pourrais continuer là-dedans toute ma vie…» dit-elle suivi d'un léger soupir.

" Ça, je te l'accorde, c'est très différent ... " aquiéça t'elle, songeuse. " Cela m'arrive parfois, ne plus détacher le concret du théâtre ... et ça devient un véritable cauchemar."

Soudain, une sonnerie se fit retentir. Elena ne réagit pas tout de suite mais quand elle comprit que s'était son propre portable, ses joues s'enflamèrent : c'était si impolie de laisser un téléphone ouvert dans le théâtre! Elle était la première a le reprocher et pourtant ... pourquoi avait-elle oublier de le fermer?

" Pardon, donne moi un instant Maria." Fit elle avant de répondre.

" oui bonjour? ... Salut Matt! ... Quoi? ... Non, rien en particulier. Je suis au théâtre... dans les balcons ... je sais, c'est pas normal mais javais besoin de faire le point ...Quoi?... Bah j'suis avec Maria... Oui Maria Evans...(elena fit un sourire complice à Maria)... Elle est très sympathique! ... Oui... Bah, pourquoi tu m'a appeler? ... Oh ... Ma mère?!.. Elle est ici??...Pourquoi elle t'a appeler?... rahhh elle m'énerve ... Dit lui que j,arriva à l'appart dans quelques minutes si elle rappelle... ouai c'est justement pour ça que j'lui est pas donné le numéro de mon portable ... C'est bon. Bonne journée Matthew! "

Elena referma le téléphone, plus embêté qu'autre chose.

" Ma mère est en ville... Je suis désolé, je doit te fausser compagnie."

Elena lui sourit et se releva en rammassant son sac et sa veste. Elle lui tendit la main pour la serrer.

" Enchantée de t'avoir rencontrer. Tu es un personne très charmante, j,espère qu'on pourra se reparler ... Enfin on va se revoir, hein? On travail au même théâtre."

» Maria Evans