: O n S t a g e :
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


on stage
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Anna Victoria Ferderson

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Anna Victoria Ferderson Empty
MessageSujet: Anna Victoria Ferderson   Anna Victoria Ferderson EmptyVen 12 Oct - 23:49

Nom, prénoms :
Ferderson, Anna Victoria

Surnom :
Ann

Âge :
20 ans (Née le 11 juillet 1987)

Métier :
Comédienne

Troupe :Troupe A



Description Physique :

Oh oui, Anna est belle, et même très belle ! Plutôt grande, 1m70, elle est extrêmement mince, presque maigre, ce qui renforce son apparente grande fragilité. Chacun de ses gestes sont délicats, et les poètes diraient d’elle que ses pas se transforment en danse. Elle bouge en effet avec grâce et agilité. Elle possède quelques formes mais assez peu et on ne peut pas dire qu’elles soient opulentes. La jeune femme porte de petites robes simples, qu’elle choisit toujours avec soin, pour ne pas paraître vulgaire. Elle a de la chance avec cela, tout lui va, tous les pulls, tee-shirts ou jeans épousent son corps et sa taille.

Sa peau est blanche et parcourue de taches de rousseur que ce soit sur le visage ou sur les bras. Elle fait attention à l’état de ses mains, aux doigts de pianiste, et à celui de son épiderme, qu’elle badigeonne de crèmes adoucissantes, rafraîchissantes ou reposantes. En conséquence, elle est très douce, mais peu d’hommes ont malheureusement pu s’en rendre compte. Sa nuque est admirablement laiteuse et sa courbe est harmonieuse. Elle est recouverte d’une épaisse chevelure noire. Anna n’aime guère ses cheveux indomptables, qui partent dans tous les sens, et s’emmêlent rapidement. Mais malgré tout, ils sont soyeux et tombent sur ses épaules en de ravissantes boucles brunes.

Sa particularité physique la plus remarquable est sans aucun doute la couleur de ses yeux. D’un bleu profond, ils attirent l’admiration de tous. Mis en valeur par d’impeccables cils noirs et épais, ils pétillent souvent, dévoilant la nature profonde de leur propriétaire. Elle les maquille la plupart du temps, pour cacher les cernes qui démontrent son peu de sommeil. Ses lèvres claires s’écartent souvent dans un demi-sourire.

La jeune femme n’a guère conscience de sa beauté et de sa grâce naturelle, et de toute façon serait incapable d’en jouer, contrairement à certaines comédiennes peu scrupuleuses.


Caractère :

Anciennement surnommée par ses camarades d’école « l’Ange de Londres », jamais une jeune femme n’aura autant mérité son surnom. De nature tranquille, elle reste sereine en toutes circonstances et sait désamorcer les plus grandes disputes par quelques mots réconfortants. Il est parfois déroutant de la voir juste avant une entrée en scène. Rieuse, joyeuse, elle ne connaît que très rarement le stress et paisible, elle rassure toute « sa petite famille » de la troupe A. Son calme lui attire la sympathie de tous, et elle est une très bonne oreille pour ceux qui souhaitent se confier. Attentionnée et affectueuse envers ses amis, Anna est une jeune femme agréable à vivre, conciliante et tolérante. Ses quelques passades amoureuses ont toujours été caractérisées par une grande tendresse. Patiente pour obtenir ce qu’elle désire, son extrême douceur retient tout ceux qui se sont laissés prendre dans ses filets.

Bien peu de personnes connaissent l’histoire d’Anna. Réservée, elle ne se lie pas facilement et se laisse intimider par les personnes plus extraverties qu’elle. Elle est discrète, et souhaitant à tout prix ménager les autres, elle ne fourrera jamais de plein gré son nez dans les affaires des autres. Elle est tellement secrète que les êtres qui l’entourent ont tendance à penser qu’elle porte un masque en permanence sur ses sentiments et ses émotions. En réalité, et c’est le propre des grands timides, elle ressent les choses bien plus intensément que quiconque mais œuvre à le cacher.

Cependant, Anna n’hésite jamais à s’imposer quand une chose la chagrine. Un sujet la révoltant, ou une idée qu’elle n’apprécie pas, aura toute chance de la faire sortir de sa réserve. Elle prend sa place dans la troupe naturellement, comme une vraie ancienne, comme la petite sœur que chacun protège. Tous comptent sur elle, et cela la rassure, car au final, elle n’a pas l’impression d’être invisible. On s’enquit de son avis, on aime à la taquiner. Anna fait mine de se fâcher mais au fond, c’est ainsi qu’elle est heureuse.

D’une grande naïveté, elle a une confiance aveugle dans les hommes, malgré les pièces pessimistes qu’elle aime lire. Elle est ingénue et il est facile de la tromper.

Quand elle est sur scène, elle change du tout au tout. C’est une autre personne, violente et passionnée, qui supplie, gémit, pleure ou rit de bon cœur sur les planches devant un public qu’elle adore. Cela force l’admiration et on ne la reconnaît pas en coulisses. Mais d’ailleurs, c’est sur scène qu’Anna préfère être, là où elle a enfin l’impression d’ôter son masque.

Hobbies/Loisirs :

Contrairement à beaucoup de membres du théâtre, Anna n’est pas une flambeuse, elle déteste sortir ou du moins n’en a pas l’occasion. Elle aime bien partager quelques moments entre amies, comme le shopping, mais sinon reste beaucoup solitaire. La jeune femme lit, des romans et beaucoup de pièces de théâtre, écrit un petit peu (modeste la fille !), joue du piano, l’instrument dont la récupération avait provoqué une bataille rangée avec sa mère. Elle ne dit pas non à un bon film et elle est une adepte de la première heure du cinéma, qui est pourtant bien contraire au théâtre. Elle se promène souvent pour admirer les paysages environnants, seule et mélancolique. Pour tout dire, elle aimerait qu’une main bienveillante prenne la sienne dans ces moments-là.

Phobie :

Comme toutes les comédiennes, Anna est extrêmement superstitieuse. Pas de fleurs avant le début de la pièce, interdiction de prononcer les mots « corde » ou encore « bonne chance », pas de vert sur scène ou le moins possible. Sinon, c’est la catastrophe assurée, et selon la tradition, l’échec complet. Evidemment cela dévoile la plus grande phobie de la jeune femme, c'est-à-dire perdre le théâtre ou se faire renvoyer, ou encore être séparée de sa « petite famille ».


Avatar : Alexis Bledel


Dernière édition par le Sam 13 Oct - 18:14, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Anna Victoria Ferderson Empty
MessageSujet: Re: Anna Victoria Ferderson   Anna Victoria Ferderson EmptySam 13 Oct - 18:07

[suite et fin de ma présentaiton ; désolée pour la longueur ^^]

Histoire :


- Papa, papa, elle arrive la dame ? Pourquoi il y a une grosse couverture là-bas ?
- Ce n’est pas une couverture ma chérie, ce sont des rideaux.
- Drôle de rideaux. Et le spectacle il commence, dis papa ?
Monsieur Ferderson assit sa petite fille à côté de lui, dans un fauteuil rouge bien trop grand pour elle. Ses petites jambes ne touchaient pas le sol et s’agitaient furieusement. Anna tendait le cou pour tenter de distinguer quelques choses malgré les nuques devant elle.
- Papa, je ne vois rien !
- Attends ma puce, regarde.
Il glissa son manteau sous les fesses de sa fille.
- C’est mieux ?
- Mouais…
Cinq ans, c’était l’âge d’Anna en cette journée. Pile, cinq ans, c’est son anniversaire, et c’est le 11 juillet. Pour fêter cela, son cher papa avait choisi de l’emmener dans un endroit très particulier, un endroit qu’elle n’oubliera jamais, le théâtre. Ouvert exceptionnellement cet été-là pour fêter un anniversaire de la naissance ou de la mort d’un dramaturge de la région.
- Tu me promets de te tenir tranquille ?
- Mais oui, promis !
Anna, secouant ses longues nattes brunes, observe les gens qui s’installent autour d’elle. Sa voisine, une grande dame, très bien coiffée et très maquillée lui sourit gentiment. Elle a le tournis la gamine, à force de tourner la tête à droite et à gauche, pour regarder les manières de ces personnes qui vont au plus noble des divertissements. Elle surprend quelques conversations, rougit un peu puis la lumière s’éteint. Son minuscule cœur bat plus fort quand les trois coups de bâton résonnent dans les coulisses
- Papas, c’est quoi ?
Pas le temps de répondre, des comédiens sautent sur scène, se poursuivent, déclament des textes avec des voix amusantes, courent se cacher dans les placards quand soudain, une demoiselle vêtue avec une grande robe et plein de dentelles, arrive et se met à pleurer. Les larmes aux yeux, même si elle n’a pas compris les rebondissements de l’affaire, quand les lumières se rallument, Anna saute de son rehausseur improvisé et applaudit de toutes ses forces. Des jolies étoiles brillent dans ses yeux.

Six ans plus tôt, un certain Edward Ferderson, vingt ans, écrivain de son état, rencontrait la belle Juliet Killy, qui avait presque deux ans de plus que lui. Cette dernière, charmeuse, indolente, eut tôt fait de faire la conquête du jeune homme. Elle travaillait comme costumière dans un théâtre de province, mais ses problèmes avec l’alcool dérangèrent ses patrons qui la congédièrent. Ils vivaient alors tous les deux dans un appartement de Londres et survivaient difficilement avec à peine un salaire. D’autant plus que Juliet accoucha rapidement d’une petite fille aux yeux bleus. Anna. Edward, voyant que sa jeune épouse ne souhaitait guère retravailler, abandonna son métier difficile pour devenir salarié dans une entreprise. Les temps étaient difficiles mais il ne perdit jamais son goût pour les livres qu’il partagea le plus tôt avec sa fille, qui l’idolâtrait.

Anna Ferderson a peu de souvenir de son enfance, sinon de sa mère qui buvait de plus en plus, qui oubliait de l’habiller, de lui donner son chèque pour la cantine, ou qui tenait le lit pour cause de maladie. Elle saurait plus tard que cette dernière était la fameuse gueule de bois. Son père, courageux, voulait que Juliet aille voir le médecin, mais les conflits entre eux étaient devenus de plus en plus fréquents, et il n’insistait pas. Il se contentait de promener sa fille partout pour qu’elle échappe à l’atmosphère lourde de la maison. C’est ainsi, alors que Juliet avait complètement oublié l’anniversaire d’Anna, qu’il l’emmena au théâtre. Il appréciait ces endroits, où ils pouvaient tous les deux se détendre. Il pensait à quitter sa femme avec leur enfant pour fonder une nouvelle famille avec une charmante collègue quand le malheur arriva.

Il pleuvait cette journée-là et Anna, sept ans, se morfondait dans l’appartement. Sa mère cuvait son vin, ou fumait peut-être de la drogue dans sa chambre et elle ne savait que faire. Elle avait peu d’amis, ses camarades de classe ne voulant guère s’exposer aux moqueries d’être avec la fille de la folle. Elle écrivait donc quelques mots sur un cahier déjà usé. Revanche, elle l’aimait bien celui-là. Timidité, c’était son trait de caractère le plus frappant. Voyager. Aimer. Jouer au théâtre. Elle était fascinée par cette association. Comment était-il possible que l’on ait un métier où l’on puisse jouer ? Comme cela devait être drôle !
- Maman, téléphone !
Le téléphone en effet sonnait. C’était très rare, alors la petite fille s’approcha du combiné, curieuse. Qui pouvait bien chercher à les joindre. Juliet Ferderson sortit de sa chambre, en titubant, grogna une phrase incompréhensible à sa gamine, qui recula, inquiète de la mauvaise humeur de sa mère, puis décrocha.
- Ouais ?
- …
- J’vous entends…
- …
- Ouais… Merde.
Elle se retourna vers Anna, sans raccrocher, se baissa vers son visage de telle sorte qu’elle puisse sentir les effluves de l’alcool.
- Ton père est crevé. C’est la merde.
-
La merde en effet. Une étrange affaire. Monsieur Ferderson aurait glissé sur un balcon qu’il réparait dans le cadre de son travail ( ?), aurait chuté dans le vide, mort sur le coup. On raconta qu’il s’était suicidé. Trop de dettes, trop de problèmes avec sa femme, trop de tout. Ne l’aurait pas supporté. Anna pleura toutes les larmes de son corps, sa vie s’effondra. Non seulement on laissait sous-entendre que son cher papa n’était pas bien avec elle, mais surtout elle allait être entièrement à la charge de son incapable maman. On songea à lui retirer la garde de la petite fille dans les services sociaux, mais enfin dans ses cas-là, valait mieux rester dans la famille qu’il nous restait, non ? Non ? En tout cas, la petite fille était démolie. Elle garda le lit plusieurs semaines, dans l’indifférence générale, elle maigrit terriblement. Quant elle retourna à l’école, ses notes chutèrent. Elle était reléguée au fond de la classe. C’est une idiote, disaient les instituteurs, elle ne parle jamais ! Non, plus aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle continua juste à se passionner pour les livres de la bibliothèque. Elle lut les pièces de Racine, Molière, Corneille, Shakespeare. Elle ne comprenait pas tout, c’était normal pour son jeune âge mais elle appréciait ses moments de détente, parmi les alexandrins, les rimes embrassés, les mots tarabiscotés du vieil anglais.

Trop timide. C’est tout. C’était ce que disait son nouvel instituteur. Pas d’idiotisme. Suffisait de voir les lectures de la petite. Et quel est le meilleur moyen de perdre sa réserve ? Le théâtre !
- Mais monsieur, je n’ai pas les sous pour m’inscrire au théâtre.
- Pas de problème, grommela-t-il en réponse. Je vais en parler au professeur de théâtre. Il ne refusera pas de me rendre ce petit service. Et je m’en fiche de savoir si ça te plaît ou pas ! Tu te débrouilles pour être la meilleure de son cours.
Et la torture commença ainsi. « La torture », c’était les cours de théâtre et de chant qu’elle pratiquait tous les mercredis après-midi. Pourquoi torture ? Tout simplement car le prof l’obligeait à parler devant tout le monde, à improviser des situations burlesques. Elle grognait, soupirait. Et malgré elle, prenait un plaisir immense à jouer la comédie sur les vieilles planches. Elle rentrait dans son personnage et l’interprétait de façon à ce qui personne ne reste indifférent. Bon seul le chant ne lui convenait pas. Ses cris de grenouille n’amusaient personne et elle fut priée de se taire tant que la chorale ne chantait pas en même tant qu’elle. Bah, tant pis, le théâtre lui convenait bien mieux.

Son niveau scolaire remonta petit à petit, et elle pu de nouveau repenser à son père sans éprouver une grande douleur dans la poitrine. Elle passa avec brio au collège puis au lycée, sans jamais oublier de donner des nouvelles à son bienfaiteur, à son ancien instituteur. Elle passait tous ses temps libres dans le théâtre, se débrouillant pour payer ses cours en travaillant comme caissière dans les chaînes de restauration rapide. Sa mère était restée égale à elle-même, ne payait plus l’électricité, ni le téléphone, coupée du monde. Tant pis, Anna vivait dans ce taudis comme elle le pouvait, avec les moyens du bord. Elle n’ignorait pas que les avis d’expulsion s’entassaient sur la table, mais faisait mine de ne pas s’en apercevoir. Elle connut son premier amour avec un garçon de son âge, un peu trop fleur bleue, qui était jaloux dès qu’elle parlait à d’autres hommes. Ils rompirent rapidement. Elle sortit avec d’autres, mais rien n’était sérieux.

- T’as quel âge ?
- Seize ans.
L’homme médita un instant cette réponse.
- Et tu auditionnes pour quel rôle ?
- Juliette.
- Une affaire sérieuse. Montre nous ce que tu vaux.
Anna monta les quelques marches qui séparaient la scène de la salle. Elle avait un peu peur. C’était sa première audition pour un rôle difficile, celui de Juliette dans la pièce de Shakespeare. Oh certes, c’était une petite troupe de province, pas très talentueuse, mais tout de même. Elle avança de quelques pas. Maintenant elle distinguait bien le public qui l’observait sans gentillesse, silencieux. Elle souffla un instant pour récupérer son calme et pour se laisser habiter par son personnage. Juliette Capulet, victime d’un amour interdit. Désespérée. Seule contre tous. Mais néanmoins distinguée dans le malheur. Sa voix vibrait. Elle tomba à genoux. Ses yeux se remplirent de larmes. Elle ne s’en rendait pas compte. Un silence gêné suivit sa tirade. Puis quelques uns applaudirent.
- Les filles qui sont venues pour Juliette, remballez vos affaires, on prend Anna Ferderson.

Cela avait été un mini triomphe. Les spectateurs les avaient rappelés près de cinq fois. Anna planait. Son interprétation de la belle Juliette plaisait. Elle se sentait enfin revivre. Ses années d’effort pour jouer sur scène lui avaient réussi. Elle avait du talent. C’était ce que lui avait dit l’homme aux roses ce soir dans sa petite loge.
- Permettez-moi de vous offrir ma carte de visite…, avait-il dit.
Mais en pénétrant dans l’appartement, Anna oublia bien vite tout ce qu’on lui avait dit. Le noir était complet, alors que sa mère aimait allumer quelques bougies pour pouvoir mieux voir sa bouteille de whisky. Elle marcha sur un objet qui cassa dans un petit cliquetis de verre. Mon dieu, que s’était-il passé ? Anna, l’esprit paralysé par la peur, trouva néanmoins son briquet dans son sac.
- Merde !
Sa mère gisait sur le sol, les yeux grands ouverts. Autour d’elle régnait un désordre indescriptible. Elle se redressa, hagarde, en parlant avec une voix suraiguë.
- Tu es de retour… Viens, viens me voir…
Anna fit ce qu’elle n’aurait jamais du faire. Elle approcha. Immédiatement sa mère lui sauta dessus, et d’une poigne exceptionnelle pour un légume comme elle, tenta de forcer sa fille à avaler des cachets blancs énormes. Celle-ci hurla, se débattit, ne réussissant à peine à couvrir le bruit qui faisait Juliet en criant :
- Viens ma chérie, on va mourir ensemble ! Le paradis pour toutes les deux !
La jeune femme parvint à se dégager en poussant violemment sa mère et s’enfuit à toutes jambes dehors, les cheveux emmêlés, les yeux fous. Sa seule idée : ne plus jamais revenir.

Je passerai les quelques semaines qui suivirent cet évènement. Anna survécut tant bien que mal dans la rue, puis décida de retrouver son ancien instituteur.
- C’est gentil d’être passée me voir ici, ma petite Anna, très gentil. Comment se passe ta vie en ce moment ?
- Bien, mentit-elle frigorifiée, en appréciant la tasse brûlante qu’il venait de lui servir.
- Tu me disais que quelqu’un t’avait donné une carte de visite ?... Ouah, le Shakespear Theater ? Saute sur l’occasion Anna, c’est sûrement le meilleur théâtre d’Angleterre ! Quelle chance !

C’est ainsi qu’Anna Ferderson retrouva son admirateur, au Shakespear Theater, où elle passa quelques auditions et où elle fut acceptée. Elle passa des petits rôles, souffleuse, figurante, pour monter petit à petit vers l’élite du théâtre, la troupe A. On reconnaissait son talent, sa mémoire infaillible, son jeu excellent. Elle sympathisa en particulier avec une autre étoile montante du théâtre anglais, Elena White. Elle retrouva un solide appétit, et toute sa bonne humeur d’antan. Son premier grand rôle fut celui de l’Infante dans la pièce du Cid de Corneille. Les critiques la saluèrent. Parfois elle sursaute quand elle entend le téléphone sonner car elle a peur d’avoir des nouvelles de sa mère maos pour l’instant rien.

Et puis son cœur bat de nouveau pour quelqu’un. Malgré leur grande différence d’âge, elle est secrètement amoureuse du metteur en scène de la troupe, le beau et séduisant Jacob ou plutôt Jake Clayton. Elle croit n’avoir aucune chance mais elle n’y peut rien. Comme disait l’Infante, tant que l’espoir vit, son âme ne pouvait autrement que d’être follement éprise de lui. On verrait bien où ça la mènerait…
Revenir en haut Aller en bas
Elena White
.: white flower ::.
Elena White


Nombre de messages : 456
Localisation : - Étendue sur la scène
Citation : [How much longer will it take to cure this...]
Date d'inscription : 02/10/2007

Humeurs Théatrâles
[Rôle]: Pâle & Frêle Ophélia
[État/Humeur]: Contrôlé, comme toujours
[Coté coeur?]: Rêve & Contradiction

Anna Victoria Ferderson Empty
MessageSujet: Re: Anna Victoria Ferderson   Anna Victoria Ferderson EmptySam 13 Oct - 18:54

Bienvenue, belle Anna!
Tu est validée!
Très belle fiche, ce fut un plaisir de la lire.
Revenir en haut Aller en bas
http://snowhite02.skyrock.com/
Contenu sponsorisé





Anna Victoria Ferderson Empty
MessageSujet: Re: Anna Victoria Ferderson   Anna Victoria Ferderson Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Anna Victoria Ferderson
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Anna Ferderson

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
: O n S t a g e : :: Hors-Sujets :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser