De retour au théâtre (PV. Phen) [Porte arrière]

Les quelques semaine de répies étaient terminé et le travaille était revenu en force. Il fallait maintenant mettre les bouchés doubles puisque l'avant première se donneait dans moins d'une semaine. Si Elena avait décompresser un peu avant Noël, maintenant, s'était un vrai calvaire. La jeune femme revenait des fêtes avec un gout amer et les nerfs au vif. Ses parents refusaient toujours le divorce et niait tout malentendus entre eux... Absurde! Pendant le souper tendu et catastrophique du nouvel an, Elena en avait eu asser et avait quitter la table et la maison sans un mot, blessée et en colère. Elle s'était rendu a l,appartement vide (Lola était chez sa famille) et s'était emparé de son texte pour relire et relire tout ce qui lui échappait comme réplique dans la piece.

Ce matin, donc, elle se rendait au théâtre pour des ajustements de costumes, ce qu'elle n,avait pas du tout envie de faire ... Lola lui avait dit de passer par la porte arrière et de la rejoindre. Comme toujours, Elena était trop d'avance... vêtue de son long manteau rouge, La jeuen femme montait les petites marches en fer quand son portable sonna.

C'était sa mère... s'en suivit une conversation tendu et désagréable. Elle appelait pour s'excuser mais echappa quelque chose qu'elle n,aurait pas duem ce qui mit à bout Elena déjà sur le qui vive.

" C'est ça le problème, maman! Tu ne pense qu'a toi merde!" avait-elle lancée d'une voix forte avant de raccrocher.

Elena ne parlait jamais de cet façon à ses parents. Elel avait toujours été respectueuse et bonne fille... mais cette fois, tout cela la dépassait. Ne comprenait-elle donc pas qu'il y avait autre chose que son mari et elle, si elle daignait encore l,appeler ainsi? Sa Mère ne penssait qu,a son malheur qui n'était pas fondé...

La jeune femme s'assit sur une des marches de fer et prit sa tête entre ses mains. Elles sentit les larmes rouler le long de ses joues... mauvaise journée en perspective. Heureusement que personne n'était la pour la voir dans cet état... S'aurait été la cerise sur le sundae puisque Miss White détaistait qu'on la voit vulnérable ...

Malheureusement pour elle, quelq'un était là...et peut-être pas celle qu'elle aurait voulu voir dans un moment pareil!

Mais revenons en à ce fameux soir où les deux jeunes gens s'étaient quittés, sous la pluie et les hausses de ton. Vous souvenez-vous de la soirée entre Phen et Lena, là où le pauvre bougre s'était à moitié saoulé la gueule parce qu'il ne savait plus trop où il en était? Cette soirée où Elena avait tenté de reprendre le fil d'une relation complètement détraquée depuis l'été dernier...

"Si tu m'appréçie autant que tu le dis, Phen, et bien j'aimerais que tu le démontre d'une autre façon!"

Les paroles de la jeune fille résonnait encore dans sa tête alors qu'il s'acharnait sur la serrure de la porte de son appartement. Bien entendu, il avait été incapable de répondre quoi que ce soit et surtout pas sur le même ton; il l'aurait probablement giflée...mais m., pourquoi lui paraissait-il aussi difficile de regarder la vérité en face et de se dire clairement que Phen commençait sérieusement à tomber amoureux de celle auprès de laquelle il avait fait tant de pitreries, qu'il avait maintes fois taquinée et pour laquelle il avait toujours eût un excès de protection, les premiers jours de son entrée au Shakespear?
Mais avouer ses sentiments, c'était avouer une de ses faiblesses et Phen savait qu'il n'avait ni le temps ni le droit d'être faible.

"Phen...? Est-ce que ça va?" Même la voix rassurante de sa cousine n'avait sû l'appaiser et pendant deux jours, le jeune homme, redevenu adolescent, s'était prostré dans sa chambre sans jamais en sortir. Les deux appels de Jake n'avaient pas suffit à le sortir de sa torpeur et à venir aux répétitions...sans parler de la fête au Baroque à laquelle il n'avait pas assisté.

Les fêtes de Noël? Pire encore que " l'après-cauchemard". Premier Noël sans envoyer une lettre à Lena; Phen n'aimait pas achêter des babioles nutiles pour les fêtes et tâcgait toujours de faire quelque chose d'original. Aussi et c'était sa spécialité, il préfèrait envoyer des lettres très personnelles à ses amis et collègues du théâtre. Lena, tout comme les autres, recevait sa part de gâteau...mais cette année: rien.

Nada, nichts, niente, nothing, niedgewo.

"Phoenix Howard! Je suis lasse de te voire rattatiné sur toi-même!" lui avait alors lançé une Lyra bouillonante de colère. Elle lui avait même asséné une giffle! "Pour te réveiller de ta torpeur!"
"Seccoue-toi un peu et arrête de faire l'enfant, merde!" Cette phrase avait fusé en français et même si Phen n'était pas champion dans ce domaine, il avait saisit l'idée principale!

Sa stratégie fut la suivante: ignorer Elena White. Problème: ils étaient supposés jouer un couple; son couple fétiche, Hamlet et Ophélia. Sa pièce fétiche était jouée et voilà qu'il se trouvait dans l'obligation d'être totalement indifférent devant ses yeux d'un bleu de marais, miroir de son âme dans lequel malheureusement, ne se reflètait que la sienne, criant de détresse et d'humiliation....

Imaginez sa surprise alors, en retrouvant sur l'escalier de service une Lena en larmes! Elle craquait littéralement! Mais que faire...? Phen ne pouvait l'aborder aussi brusquement que la dernière fois. Alors quoi? Tant pis, il se lança.

Doucement, il s'arrêta sur les marches de fer, juste derrière la jeune femme; s'acroupissant lentement afin de ne pas se faire remarquer, le jeune homme entoura alors de ses bras forts et protecteur les épaules frêles d'Elena.
Comme elle semblait fragile tout à coup! Et comme les larmes qui coulaient à présent sur le bout de ses doigts étaient glaçée.
Au contact de l'homme derrière elle, elle eût comme un frisson de recul mais très vite, comme instinctivement, Phen posa ses lèvres sur les mèches de la jeune femme: que leur parfum lui avait manqué!

Ainsi posté, il lui murmura des paroles apaisantes:
"Tout doux mon petit...je suis là...pleurs si tu en as envie...soulage-toi..."

La voix chaude et mystérieuse de Phen semblait comme une douce mélodie...

Elena se laissa un peu plus aller qu'a l'habitde étant donner qu'elle était seule. Sans sanglots, les larmes coulaient librement le long de ses joues. Ah zut ... elle allait avoir les yeux bouffis pour la répétition, tant pis!

Trop occuper par ses émotions, Lena n'avait aucune conscience de ce qui pouvait l'entourer à se moment et en sentant doucement des bras l,entourer, celle-ci sursauta violament. Instinctivement, elle eu un mouvement de recul mais elle sentit une résistance et la jeune femme se figea au contacte des lèvres sur ses cheveux. Troublée de cette soudaine apparition, elle n'entendit que peut les paroles qu'on lui murmurait. Enfin, Elena ne les perçut comme une berceuse apaisante ...

" Tu m'as fait peur Matt..." Fit-elle, soulagée.

Les bras qui la tenait se rédire instantanément. Elena releva lentement la tête... Cette odeur familière n'était pas celle de Matthew, loin de là, et surtout, cette voix murmurante avait déclancher en elle une toute autre émotion que celle qu'elle pouvait éprouver pour son "frère".

Elena se sentit rougir violament. Mais que faisait Phoenix Howard a la tenir de la sorte?!

"Tu m'as fait peu Matt..."

Pardon? Avait-il manqué un épisode? Ressemblait-il tant à l'autre freluquet?
Tant de mauvaise fois sous une coquille si charmante! Phen Howard dans le meilleur rôle de sa vie: l'amoureux jaloux.
Aussi ne put-il faire autrement que de se raidir quelque peu, sans pour autant la lâcher. Au contraire, il semblait vouloir reserrer son étreinte afin de lui faire comprendre que c'était un autre qui ne pouvait supporter de la voir pleurer.

Phen ne vit pas la soudaine couleur poupre qui éclatait sur les joues de la jeune femme et se contenta de répondre dans un léger rire qui trahissait quelque peu sa frustration:
"Tu aurais préféré qu'il te console?"

Oui mais la consoler de quoi? De plus, comment consoler correctement quelqu'un sans savoir ce qui lui arrivait?
Phen compris qu'il fallait faire table rase, maintenant, tout de suite. S'il ne voulait pas que le bel oiseau s'envole, il fallait reconstruire le nid. Aussi, il libéra Lena de la douce emprise dans laquelle il l'avait plongée. Tirant de sa poche un mouchoir sur lequel ses initiales étaient brodées, il vint s'assoir près d'elle et tout doucement, comme s'il avait peur de casser ce visage qui lui semblait de porcelaine, il releva le menton de la jeune femme afin de plenter son regard noir et profond dans le bleu de ses yeux. Un sourir se déssinait sur les lèvres du jeune homme.

"Tu te souviens de l'autre soir? Quand tu me disais que je devais te montrer à quel point je t'appréçiait? ... Ce soir là, je ne savais quoi répondre. Maintenant, je crois savoir."

Il lui tendi le mouchoir. Sa main tremblait légèrement cependant que ses yeux scrutaient sur ce visage creusé par la fatigue le pourquoi de ses pleurs.

"Je crois qu'o a du retard à rattraper au niveau de nos relations...Je propose qu'on recommance à zéro, qu'on se dise tout, comme...comme avant...Je te dirais pourquoi je t'ai évité ces derniers temps, pourquoi je donne l'air d'être fort alors que je suis faible...Je te donne ma confiance tandis que je te demande la tienne...c'est assez te montre à quel point je t'appréçie...Lena?"

Son petit nom sur les lèvres...c'était plus sucré que toute autre friandise!

Après avoir ressenti une honte énorme en sachant maintenant que Phen la voyait dans ce piteux état, Elena eut moins de mal qu'elle ne le crut pour se calmer. Au lieu de la lacher, le jeune homme l'étreingnit plus fort et la demoiselle se surprise a fermer doucement les yeux, savourant cette délicieuse emprise.

"Tu aurais préféré qu'il te console?"

Lena ne répondit pas, réouvrant les paupillères et revenant à elle-même. Sa voix avait été sec, rude. Que voulait-il qu'elle lui réponde? Il avait été si distant depuis l'automne qu'elle n,aurait jamais cru le sentir si près d'elle... Elena se sentit soudainement très idiote. Comment pouvait-elle embarquer encore dans son jeu si facilement? Il l'avait repousser, elle avait riposter, s'était emporter plus qu'il ne le fallait. Il l'avait ignorer et la jeune femme s'était laisser avoir en souffrant de son absence plus que jamais et maintenant qu'il la serrait avec chaleur, elle tombait une fois de plus sous son charme... Merde!

Elena n'eut pas la chance de poursuivre ses réflexions personnel, Phen la lâcha. Elle fut à la fois soulagée et deçue... Un drôle de mélange. La jeune femme resta impassible et replaça une mèche blonde derrière une de ses oreilles. Ce n'était pas le moment de dondre encore en larme... Et pourquoi pleuirerait-elle de toute façon? Elle ne le savait plus ...

Tandis qu'elle évitait son regard avec obstination pour ne pas croiser le regard sombre du jeune homme, celui-ci lui prit le menton d'une main douce, plus attionner qu'elle ne l,avait jamais vu le faire, même sur scène. Il lui sourit et elle sentit son coeur se serrer.

Si elle se souvenait de l'autre soir? Bien sur ... qu'elle question... mais ce n'était pas le moment de lui faire des reproches. En fait, Lena en était tout simplement incapable puisque ce qui suivit la jetta littéralement part terre. (façon de parler lol)

"...Je te donne ma confiance tandis que je te demande la tienne...c'est assez te montre à quel point je t'appréçie...Lena?"

"... Oui " Fit-elle, boudeuse, comme une enfant qui a déjà pardonner mais qui reste faussement amer que pour une question de principe. Elle s'essuya lentement les yeux avec le mouchoir qui lui avait tendu. Le tissu avait la même odeur envoutante que son propriétaire... Elena soupira comme pour alisser échapper sa tristesse et son malaise. Elle prit une grande inspiration pour ensuite replonger ses yeux claires dans le mystérieux regard de Phoenix Howard.

" ça me touche beaucoup, tu sais ..." Fit elle avec plus de douceur et de sincérité, optant pour la franchise plutot que de se cacher a elle même comment ces paroles lui avait fait du bien.

[topic fermée]