Une soirée tranquille .... sous surveillance [Melody Oxford]

Il n'y a jamais assez de soirée seul chez Matthew. Celui-ci apprécie moindrement la solitude, mais parfois, c'est trop. Il joue avec la télécommande de sa télévision 50 pouces, puis la ferme, ne trouvant rien d'intéressant et n'ayant seulement pas l'envie de l'écouter. Son appartement est trop grand pour lui seul, et Matt déprime. Il sait qu'il aurait des comptes à rendre, des histoires à finir, des explications à faire valoir. Mais comment le faire ? Il est timide lorsqu'il s'agit de ses sentiments. Il n'y peut rien! Il décide alors de s'enfermer sur lui-même et de simplement laisser le temps passer. Il n'a pas la force de se battre pour quelque chose qu'il n'est même pas sûr d'avoir. Mais pourtant, Melody vaux tellement la peine de s'y acharner. Mais il sent, il sait qu'elle ne voudrait plus rien savoir de lui, après ce qui s'est passé. Ils s'ignorent depuis maintenant plus d'un mois, le temps est interminable selon lui. Et melody n'a pas l'air de trouver cela dur. Il en est très déçu et en a même déjà pleuré en arrivant à son appart un soir. Il ne sait plus ou donner de la tête, quoi faire pour la reconquérir. Il sait qu'il a fait une grosse erreur et qu'elle ne voudra sûrement pas le pardonner. Et voilà que Matthew Clever est en peine d'amour. Oui, en peine d'amour. Elle lui manque, c'est insensé. Comment a-t-il pu être aussi aveugle depuis tant d'années alors que cette fille était près de lui ? Il n'en sait foutrement rien.

Et puis sa tante. Elle l'a appellé il y a à peine 5 minutes et la conversation s'est terminé en reproches et en dispute. Comme à chaque fois. Chaque fois.

C'est le moindre de ses soucis en ce moment. Sur son fauteuil, il pense à elle et verse une larme. Il se rend aussitôt compte de ce qu'il fait, se lève d'un bon et va à la cuisine de préparer un verre de jus. Il se trouve pathétique. Il préfère encore mieux rester seul chez lui qu'être faible devant les gens qu'il apprécie et qui ne pense pas qu'il est fragile comme cela. Il se rassoit donc sur son fauteuil et regarde le plafond, démoralisé.