: O n S t a g e :
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


on stage
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

 

 Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptyVen 26 Oct - 22:00

« - Chauuud devaaaant !!! »


Les deux énormes valises que tenait à bout de bras Lola vinrent s’écraser avec fracas contre le sol, alors que la jeune femme les avait seulement échappées. A bout de force et haletante, elle n’avait pu s’empêcher de craquer à un mètre devant la ligne d’arrivée, la porte vernie d’Elena White, qui paraissait astiquée avec une brosse à dents et dedans laquelle on apercevait vaguement son reflet tellement elle était brillante. Complètement éreintée, Lola prit le temps de respirer un peu et de calmer sa respiration haletante, tout en se maudissait d’avoir cessé trop rapidement son jogging quotidien qui, si ce n’était pas pour son plus grand plaisir, était par contre de la plus grande nécessité, car elle perdait son endurance. Enfin, est-ce que marcher quatre étages avec de chaque côté deux poids de vingt kilogrammes presque aussi grands qu’elle comptait réellement pour de l’endurance ? Rien n’était moins certain…

Bref, Lola était vraiment à bout de forces, surtout qu’elle n’avait rien avalé depuis la veille, et que son ventre grognait énergiquement à l’approche imminente du déjeuner. Que n’avait-elle pensé à chiper un croissant encore chaud et moelleux dans les cuisines du Baroque, ou bien tout simplement déjeuner avec son bien-aimé frère Ben ?... Cela lui aurait peut-être remonté un peu le moral, car il avait semblé à l’enthousiasme Lola que son frère avait été pris au dépourvu devant sa décision, prise une fois de plus sur un coup de tête si fréquent de la jeune femme. En effet, depuis son retour en Angleterre, ce qui remontait à plus d’un an, Lola avait fièrement refusé de loger chez ses parents, en omettant un minuscule détail auquel elle ne penserait que quelques jours plus tard : elle n’avait pas encore trouvé de travail, surtout que les premiers jours de janvier apportent encore des relents de dîners copieux, des bruits de bouteilles de champagne que l’on ouvre, et la formidable et chaleureuse ambiance des fêtes.

Confiante, Lola l’avait été durant une semaine ; ensuite, elle avait un peu traîné des pieds, peignant des aquarelles sombres toute la journée, devenant étonnament morne et renfermée. Et puis soudain, le travail au Shakespeare Theater était en quelque sorte tombé du ciel, et la situation s’était progressivement améliorée. Sa solution à son problème de logement ? Elle se trouvait à tout près d’elle, et se présenta un soir, lors de dîner familial chez les O’Neil où son grand frère adoré lui proposa de loger pour quelques temps au Baroque, son restaurant-bar qui se convertissait parfois en auberge, notamment pour Lola. Puis les quelques temps durèrent, et la jeune femme avait pris ses quartiers dans une chambre spacieuse sous les combles, à condition bien évidemment – elle avait eu raison de se méfier du désintéressement de son frangin -, qu’elle remît en état la pièce. Or, le grenier avait été utilisé comme une espèce de débarras depuis la construction du Baroque, qui était une très vieille bâtisse et devait donc remonter aux alentours de 1900.

Autant dire que Lola fut vraiment enchantée de cette contrainte, et ce fut pour elle un véritable plaisir que de dépoussiérer et arranger sa pièce à elle, d’autant plus que Ben lui avait fait charitablement cadeau de toutes les vieilleries accumulées dans le grenier. Elle avait notamment déniché un admirable sofa américain d’une pimpante couleur jaune citron des années 60, un effroyable lit en fer admirablement métamorphosé avec de vieux rideaux de dentelle en un somptueux lit à baldaquins, et un énorme et moyenâgeux coffre de bois à double fond, entièrement rempli de robes et d’accessoires féminins du début du siècle. Cette trouvaille l’avait particulièrement ravie, surtout que les vêtements délicats étaient comme par miracle tout juste à sa taille, et l’avait furieusement inspirée pour une pièce de théâtre dont elle dessinait les costumes féminins, en collaboration avec sa douce et adorable belle-sœur, Elizabeth Chabert.

Lola, après quelques minutes de récupération de cette montée intensive des quatre escaliers, croulant sous le poids colossal de tout son fourbi – dont elle se disait malicieusement qu’Atlas n’en voudrait même pas, ce qui l’avait fait stupidement rire aux larmes et de fatigue -, se pencha vers la porte de l’appartement, vérifia précautionneusement qu’il s’agissait bien là du logement d’Elena White – on ne savait jamais ! -, et appuya avec un air décidé sur la sonnette. Elle devait d’ailleurs offrir un curieux spectacle, entourée de deux valises écossaises, semblables à deux gros chiens de garde, et dans lesquelles on pouvait aisément en mettre deux comme elle. Lola n’avait pas voulu se séparer de son éternel jean noir, qui, avec le temps, avait à présent pris une terne couleur grise, elle-même illuminée par un produit magique de Lola qui lui avait rendu un certain aspect éclatant. Des sandales de cuir usées jusqu’à la corde aux pieds, un T-shirt étrange et sympathique de sa propre invention, qu’elle avait acheté blanc et un peu large, et qu’elle avait customisé avec des feutres indélébiles de couleur noir, rouge, jaune, bleu et vert, dessinant de-ci delà des petits gribouillis enfantins qui la rendaient adorable de puérilité. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas été chez un coiffeur, et ses cheveux mi-longs en bataille avaient retrouvé leur blond de bébé d’antan.

Impatiente, l’index démesurément long et fin de Lola – qui nourrissait d’ailleurs un affreux complexe d’ET – vint s’appuyer de nouveau sur la sonnette, en priant le ciel qu’Elena vint bientôt lui ouvrir, car la jeune femme était malheureusement – ou heureusement ?... – en train de geler sur place, malgré sa tentative de se réchauffer en piétinant sur le palier.
Revenir en haut Aller en bas
Elena White
.: white flower ::.
Elena White


Nombre de messages : 456
Localisation : - Étendue sur la scène
Citation : [How much longer will it take to cure this...]
Date d'inscription : 02/10/2007

Humeurs Théatrâles
[Rôle]: Pâle & Frêle Ophélia
[État/Humeur]: Contrôlé, comme toujours
[Coté coeur?]: Rêve & Contradiction

Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptySam 27 Oct - 1:51

C'était en fin d'après midi et Elena avait passer la journée à faire un peu de ménage pour l'arriver de Lola. L'appartement ne pouvait pas avoir l'air d'un taudit quand sa nouvelle colocataire allait arriver ... Cela faisit plusieurs mois déjà qu'elles y pensaient et la chose s'était finalement concrétisée : s'installer ensemble! C'était leur rêve de jeunes filles à toutes les deux et pourquoi pas? Elena se sentait affreusement seule dans ce moyen (trop vaste ...) appartement que ses parents lui avait si gentiment offert.

Heureusement, il y avait Dèss (Desdémone), la chatte d'espagne adorable et affectueuse pour lui tenir compagnie mais de plus en plus, elle avait sentit un vide et une présence manquait horiblement! Même si mademoiselle White était plutôt solitaire, son amie ne la dérangerait pas du tout. En fait, elle y avait réfléchit et Lola était sans doute la seule avec qui elle aurait pu s'installer et surtout, supporter. Car cotôyer quelqu'un, c'est quelque chose, mais vivre avec, une toute autre pair de manche!

Bref, comme Elena avait eue une poussé spontanée et totalement imprévisible de faire un ménage.. -oui oui, le ménage!- elle s'était ensuite confortablement installé sur le sofa blanc après avoir prit le premier livre de sa bibliothèque qui lui arivait en main. Elle tomba avec la plus grande ironie sur Tristan et Iseult en version roman. La jeune femme le feuilleta un instant, pas trop certaine qu'elle devrait lire le livre, surtout en ce moment mais elle finit par s'y prendre et plonger dans l'histoire.

Alors que Tristan se blessait, Elena sombrait lentement dans un sommeil légé et le rêve prit le dessu sur la réalité. Elle était sans doute en écosse, sur le pied d'une falaise et regardait la mer marteler le roc dans un bruit de fracas étrangement rassurant. Elle était Iseult, elle le sentait, elle le savait. Son âme avait prit entièrement possession du personnage.

C'était paisible, vraiment, elle se sentait bien jusqu'a ce qu'un pluie forte commence à tomber sur ses épaules, collant ses cheveux blonds à sa peau. Du sang, beaucoup de sang. Le jeune homme criait son nom, l'implorait. Il l'aimait, il l'aimait tant! Et elle, seigneur, elle ne voulait pa sle perdre! Elena ne su pas pourquoi, mais le roc céda et bientôt, ses pieds se retrouvèrent dans le vide. Elle tomba, entra dans une eau glacé, se débattant le mieux qu'elle le pouvait mais on aurait dit qu'elle avait oublier comment nager...

Alors qu'Elena sentait le souffle lui manquer, une main agrippa fermement son poignet frêle et la jeune femme se fit hisser hors de l'eau. Tristan ... Le visage de Phoenix lui sourit. Elle voulu caresser de ses doigts froids sa joue, toucher à sa peau ... Un épée, du sang, beaucoup de sang. Le visage en face d'elle se crispait de douleur...

"TRISTAN!" Cria t'elle

DING DONG!

Elena sursauta violament, lâcha le livre qu'elle tenait entre ses mains et se redressa, affolée. Elle passa sa main dans ses cheveux fins, l'air complètement perdue, tentant de se situer dans l'espace et le temps. Elle n'était plus Iseult ... c'était finit ... il n'y avait jamais eu de mer ... mon dieu, Tristant, non, Pheonix! Il n'était pas blesser... C'était un rêve, un cauchemar, rien de plus...

DING DONG!

La jeune comédienne sursauta une seconde fois, la sonnette... Lola... le déménagement... Elle se hissa hors du canapé et accourut à la porte d'entrer.

"Lola!" lança t'elle, essouflée, l'air complètement perdue et le teint blême.

Elena passa furtivement une main dans ses cheveux et regarda les valises, le parquet de l'entrer, le cadre de porte... Elle revint à la réalité et leva ses yeux claires vers son amie.

"Pardon, tu ... enfin ...tu m'as fait peur! je ... ah! mais laisse-moi t'aider voyons!"

Elena prit soudainement l'une des valises et entra dans l'appartement.
Revenir en haut Aller en bas
http://snowhite02.skyrock.com/
Invité
Invité




Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptyMer 31 Oct - 0:45

Frissonnante, Lola finit bientôt par changer de tactique : au lieu de se focaliser et de maugréer contre la froideur des lieux et ce maudit courant d’air qui la rendrait très certainement malade, elle n’y fit plus attention. Recherchant quelque chose qui pût attirer et accrocher suffisamment de temps son regard avant que sa meilleure amie n’ouvrît, elle finit par inspecter ses vêtements millimètre par millimètre. Elle fit ainsi la merveilleuse découverte d’un trou énorme dans le creux de la cuisse gauche, et la jeune femme esquissa un petit sourire amusé : voilà pourquoi elle avait si froid ! Elle vérifiait parfaitement l’adage du cordonnier mal chaussé, elle qui passait son temps à habiller les autres, et qui laissait sa propre garde-robe tomber en lambeaux. Mais était-ce de sa faute, si Lola préférait les vieux habits tout droits sortis des penderies des friperies, déjà portés donc usés ?

Pourtant, ce n’était pas les moyens qui lui manquait ; car qui pouvait deviner que derrière cette frimousse malicieuse se cachait une redoutable femme d’affaires ? Oh, d’accord, elle ne brassait pas des millions, néanmoins, il y avait en elle une graine de commerçante, très probablement héritée par sa marraine Virginia, une chaleureuse italienne qui parvenait à semer son soleil méditerranéen natal dans cette Angleterre un peu trop grise et morne. Ainsi, Lola parvenait à récupérer des meubles et tout un tas d’objets des plus invraisemblables qu’elle entreposait à même son ancienne chambre du grenier du Baroque, et dont elle négociait avantageusement le prix avec les antiquaires de la ville.

Toutefois un peu honteuse de son jean élimé, Lola serra instinctivement ses jambes, non pas qu’elle pensât que le regard de son amie allât se promener dans ces endroits-là de son corps, mais ce gigantesque trou de deux centimètres avait suffi à ce qu’elle se sentît complètement nue ; en réalité, c’était purement psychologique. Encore aurait-on pu le voir si Lola se décidait soudainement à faire des roues en atterrissant en grand écart, mais il y avait bien longtemps qu’elle avait abandonné l’espoir de réaliser ces exploits gymnastiques. Rien que l’idée de faire une pirouette lui donnait des nausées, et elle plaqua une main agacée contre son ventre, qui protesta bruyamment contre sa négligence. Avec l’insolite sensation de combler le trou creusé par sa faim dans son estomac, la jeune femme se mit à se tâter le ventre, avec une mine de petite fille concentrée sur sa tâche.

Elle commençait à désespérer de se voir ouvrir jamais lorsque la porte s’ouvrit brutalement, et une Elena White des plus déboussolées apparut dans l’encadrement de la porte. Lola cessa aussitôt son massage abdominal, et un large sourire vint fendre son visage joyeux.


« - Lenaaa !... »

Les mains sur les reins, les sourcils froncés, Lola écouta avec une curiosité inquiète l’explication du retard de son amie, et fit un petit geste de la main signifiant que cela n’était pas grave du tout.

« -Allons, j’ai à peine attendu, et il fait si bon, sur le palier ! »

Mentit-elle sur un ton jovial, avant d’empoigner elle aussi la valise restante. Carrément étonnée par l’accueil assez précipité de sa meilleure amie, Lola ne put cependant s’empêcher de laisser percer sa surprise et son souci, qui naissait automatiquement lorsqu’un de ses amis avait le moindre bobo, ou avait le teint trop pâle. Peut-être Lena était-elle avec quelqu’un, et que Lola les avait dérangé… Soucieuse d’avoir probablement commis une gaffe, une brève inspection du salon lui garantit qu’il n’en était rien. Il y avait toujours les coussins du sofa un peu dérangés, et un livre de poche dont Lola ne put lire le titre à terre, comme s’il était tombé brusquement. Presque douloureusement, elle releva la couverture cornée, qui était comme une blessure dans sa chair : c’était un sacrilège !

Lola posa sa valise au milieu du salon, et passa machinalement une main dans sa fine chevelure blonde. Son regard clair se fixa sur Elena, dont elle chercha le regard envoûtant, si différent du sien, d’une franche couleur verte. Sur un ton détaché, Lola décidé de s’enquérir de l’état réel de sa meilleure amie.


« - Dis-moi Lena… est-ce que tout va bien ? J’espère que je ne t’ai pas dérangée ! Dans ce cas, je suis vraiment désolée… Non, tu n’as pas l’air très bien, tu es si pâle… Enfin, plus que d'habitude ! »

Puis, perdant son air si grave et si sérieux qui juraient tellement avec son tempérament déluré et enjoué, la jeune femme tendit un doigt faussement menaçant vers la jolie comédienne.

« - Ah, c’est qu’il ne faudrait pas tomber malade pour la saison d’hiver ! Baah, je saurai te requinquer… »

« Tout comme d’autres s’en chargeront sans se forcer ! », ajouta mentalement Lola, ce qui fit reparaître soudainement son sourire malin.
Revenir en haut Aller en bas
Elena White
.: white flower ::.
Elena White


Nombre de messages : 456
Localisation : - Étendue sur la scène
Citation : [How much longer will it take to cure this...]
Date d'inscription : 02/10/2007

Humeurs Théatrâles
[Rôle]: Pâle & Frêle Ophélia
[État/Humeur]: Contrôlé, comme toujours
[Coté coeur?]: Rêve & Contradiction

Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptyMer 31 Oct - 1:39

Elena regarda son amie inspecter la pièce des yeux.

" Tu vois! " Tenta t'elle de faire d'un ton naturel pour camouflé son trouble encore présent. " J'ai fait un peu de ménage... juste pour toi!"

Pendant que Lola posait sa valise dans le salon, Elena lâcha la deuxième et alla replacer les quelques coussins éparpiller. Lena qui s'adonait au ménage avec une t'elle obsession... quelque chose n,allait visiblement pas!

« - Dis-moi Lena… est-ce que tout va bien ? J’espère que je ne t’ai pas dérangée ! Dans ce cas, je suis vraiment désolée… Non, tu n’as pas l’air très bien, tu es si pâle… Enfin, plus que d'habitude ! »

La jeune femme en question se releva, le livre en main et regarda Lola, un air faussment surpris et les yeux tout rond. Elena avait beau être une exellente comédienne dans l'âme mais quand il s'agissait de mentir à Lola, les résultats n'étaient pas très crédibles.

" Je vais bien, Lola. Et non, je ne suis pas malade." Assura t'elle.

Elle déposa Tristan et Iseult sur la table près du sofa et s'y assis en tailleur. Elena se mordit la lèvre et le leva les yeux vers Lola.

" Enfait... Quand je dit que tu m'a fait peur, c'est que je m'étais endormie, c'est tout."

Elle lui sourit avec plus de sincérité.

" Je suis vraiment contente que tu vienne habiter ici."

Soudain, son regard s'illumina, comme si une évidence la frappait.

"Oh, j'allais presque oublier!"

Fidèle à elle même et avec spontanéité, Elena sauta hors du sofa blanc et accourut vers sa chambre. Elle revint dans le salon avec une petit boule de poile blanche dans les bras : c'était un petit chaton au yeux bleu.

" Mon cadeau de bienvenue! Dèss commençait à se sentir seule elle aussi et je me suis dit qu'il ne faudrait pas qu'elle se vexe par la soudaine majorité humaine. Il lui fallait un ami!"

Elena tendit le petit félin à son amie.

" Il n'a pas encore de nom."
Revenir en haut Aller en bas
http://snowhite02.skyrock.com/
Invité
Invité




Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptyMer 31 Oct - 21:20

Lola était certaine que son amie de toujours lui mentait, et voulait lui cacher quelque chose. Loin d’en prendre ombrage et – ou – de pousser davantage un interrogatoire qui ne ferait qu’embarrasser Elena, la jeune femme resta silencieuse, songeant toutefois avec une once d’inquiétude qu’il ne se passait rien de grave dans la jolie tête blonde de la talentueuse comédienne qui se tenait en face d’elle. Il était étrange et surtout très rare qu’Elena tînt quelque souci au secret, car elle et Lola étaient normalement les confidentes les plus assidues de la Terre : pas un petit rien n’échappait à l’une ou à l’autre. Néanmoins, Lola reconnaissait que parfois, il était réellement préférable de préserver un peu son petit jardin secret, et sa curiosité ne la poussait jamais jusqu’à forcer les confidences ; dès qu’elle pressentait qu’elle s’aventurait sur un terrain glissant, elle s’en écartant vivement, aussi se pressa-t-elle systématiquement de briser ce léger flottement désagréable qui s’était installé, et qui deviendrait sans tarder une sorte de confrontation des plus détestables.

La jeune femme, pour rompre le court silence, se mit à inspecter la pièce avec une mine soupçonneuse mais factice, le cou en avant, les mains croisées derrière le dos voûté, pinçant les lèvres et plissant les yeux ; elle avait un véritable talent d’imitation, mais elle excellait dans celle de Miss Hopkins, leur vieille maîtresse de maternelle qu’elles avaient eu toutes deux, et qui faisait régner la terreur dans la grande section. Lola avait ensuite pris l’habitude de l’imiter chaque fois qu’elle en avait l’occasion, mimant ses rondes d’observation où elle ne manquait pas de critiquer des petits riens, avec des « hum hum » des plus agaçants. Essayant d’imiter l’expression malfaisante de son visage de fouine et de reconstituer sa voix nasillarde et aigue à la fois, elle passa un doigt fin sur la télévision, et loucha dessus avec une moue critique, en grinçant :


« - Biiieeen ! Riiieeen à diiire, Miiiss Wouuuaaateuh ! »

Puis, reprenant sa voix normale, tout sourire :

« - Pardonne-moi, j’ai eu une pensée soudaine pour cette pauvre et regrettée Miss Hopkins ! Enfin, je plains surtout les malheureux enfants qui la subissent encore… J’en fais encore d’atroces cauchemars, où elle me fait manger mes crayons de couleurs ! En tout cas, tu n’as pas à t’inquiéter pour ce qui est du ménage, je tiendrai à faire ma part de travail, et je te donne la permission expresse de me châtier avec les plus horribles punitions si je faillis à ma tâche ! Enfin déjà, je me réserve la vaisselle : l’eau chaude d’un côté, froide de l’autre, les petites bulles de savon, l’éponge… j’adore ! »

Son rire cristallin résonna dans la chaleureuse pièce, et Lola poussa un soupir comblé, réalisant réellement avec un bonheur sincère qu’elle partagerait désormais cet appartement confortable et sympathique avec sa meilleure amie, dont elle espérait ne pas trop déranger l’harmonie qui régnait en ces lieux amicaux.

« - J’espère que je ne te dérangerai pas trop… Tu sais bien que je suis du genre à tout chambouler sur mon passage, mais je tiens à te rassurer, ton territoire restera intact ! Et moi aussi, je suis vraiment ravie de pouvoir loger avec ma meilleure amie… Cela me changera agréablement du grenier de Ben ! »

Tout d’un coup, Elena parut se souvenir de quelque chose de crucial, à voir l’éclair subit de son regard, et avant que Lola ne put lui demander ce qui se passait, elle disparut prestement, pour reparaître presque aussitôt. Les yeux de Lola papillonnèrent de surprise, avant de se fixer sur la boule de fourrure blanche comme la neige, et qui paraissait si douce, qu’elle eût l’envie irrépressible d’enfouir son visage dans les poils soyeux. Quand Elena tendit le chaton vers elle et lui expliqua qu’il s’agissait là en réalité d’un cadeau de bienvenue, Lola ne put réprimer un petit cri de surprise et de ravissement mêlés. Avec des précautions immenses, comme si elle craignait de l’apeurer ou de l’échapper, la jeune femme prit dans ses bras la minuscule boule de poils qui s’ajouta un peu, avant de retomber dans un sommeil comateux. Lola tourna une mine illuminée de gratitude et de joie vers Elena.

« - Ely ! Mais quel cadeau fantastique ! Ah, si tu savais comme ça me touche… Roh là là, comme il est mignon, adorable, craquant ! »

La jeune femme adressa un clin d’œil à Desdémonne, tranquillement allongée sur le canapé, qui se contenta de cligner des yeux avant de s’étirer avec souplesse (Lola l’avait toujours su, elle avait raté sa vocation de vétérinaire). Elle avait déjà envisagé d’acheter un animal de compagnie, mais son grand frère lui avait formellement interdit de faire entrer un animal au grenier. Et comme les poissons rouges, banals, ennuyeux et stupides ne la tentaient guère, elle avait préféré les laisser innocemment s’ébattre dans leurs aquariums immenses des animaleries, où ils étaient très certainement plus heureux que dans une boule de verre avec une pitoyable algue en plastique.

« - Un nom ?... Euuuh… Disons… Sylvère ! Oui, Sylvère ! »

Sylvère ? Mais qu’était-ce que ce nom pour un… chat ?! Cela ne collait pas du tout au premier abord, mais qui sait ce qui se passait certaines fois dans l’esprit un peu fou de Lola ? En fait, l’explication était bien simple : la jeune femme, parmi ses innombrables aventures, avait eu un petit ami complètement fanatique de Zola. Pour lui faire plaisir, elle avait donc lu le premier tome de la fortune des Rougon-Macquart, qu’elle avait d’ailleurs beaucoup apprécié, pleurant même quand le jeune révolutionnaire Sylvère mourrait héroïquement fusillé. Ce n’était guère joyeux, mais le souvenir du jeune homme de papier l’avait marquée, et elle ne manquait pas de relire souvent ce livre. La deuxième raison, était qu’un de ses amis s’appelait Silver, et que, par simple amusement, Lola avait choisi de confirmer son choix de prénom et pensait que son Sylvère ne manquerait pas de créer des confusions. Et puis, quand on pensait que Silver, qui la côtoyait presque chaque jour en tant que danseur au Shakespeare Theater, la collait et la suivait partout comme un petit chien, et que la jeune femme lui donnait le nom de son chat ! En revanche, elle ne savait pas si Elena ferait le rapprochement.

« - Hey ! Je ne suis pas venue les mains vides ! Tu peux me tenir mon adorable nouveau petit compagnon quelques secondes ?... »

Lola mit affectueusement Sylvère dans les bras protecteurs d’Elena, et ouvrit une des deux grosses valises, s’étant préalablement mise à l’écart pour ne pas être ensevelie sous le flot de vêtements. Enfin, elle tendit à son amie deux paquets grands et minces recouverts de papiers kraft, dont on devinait à la forme qu’il s’agissait déjà de livres. Dessous, reposaient deux vieilles éditions de Roméo & Juliette, et étrange coïncidence, de Tristan et Iseut. Les couvertures étaient admirablement ouvragées et dorées à l’or fin, et malgré la vieillesse visible des deux ouvrages, ils étaient remarquablement bien conservés.

Le nez dans la fourrure de son adorable chaton, qui ronronnait de plaisir, Lola avertit son amie avant qu’elle n’ouvrît les paquets.


« - Ce n’est pas grand-chose, je l’admets, mais j’ai pensé que ça pourrait sûrement te faire plaisir… »
Revenir en haut Aller en bas
Elena White
.: white flower ::.
Elena White


Nombre de messages : 456
Localisation : - Étendue sur la scène
Citation : [How much longer will it take to cure this...]
Date d'inscription : 02/10/2007

Humeurs Théatrâles
[Rôle]: Pâle & Frêle Ophélia
[État/Humeur]: Contrôlé, comme toujours
[Coté coeur?]: Rêve & Contradiction

Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} EmptyMer 31 Oct - 22:48

Elena savait combien Lola aimait les animaux et elle fut comblée de voire que son amie accueillait la petite boule de poile avec autant d'amour et d'enthousiasme. Détailler les yeux brillants de miss O'neil et lui faire plaisir ainsi écarta tout soucis de l'esprit d'Elena et elle retrouva son humeur. Bien sur, la soudaine arrivé de Miss Hopkins dans son salon y était pour quelque chose car elle n'avait pas pue s'empêcher d'éclater de rire à la vue de la fidèle imitation. Ah, Lola! Un vrai rayon de soleil! Miss White ne fut que plus certaine du choix qu'elle avait fait en invitant son amie à de venir sa nouvelle colocataire.

« - Un nom ?... Euuuh… Disons… Sylvère ! Oui, Sylvère ! »

Elena eu un large sourire amuser, laissant apparaitre ses faussetes chaques coté de ses délicates lèvres rosées.

" Sylvère! Ça, c'est du Lola tout cracher! Ça ressemble à Sylver, tu ne trouve pas?" Fit elle d'un sourire malicieusement complice. " Je suis contente que tu l'aimes. Ce n'était pas vraiment prévu, mais quand je l'ai vue, il fallait que je le ramène à la maison pour toi!"

Lola lui tendit le chaton avec précotion pour ensuite ouvrir l'une de ses énormes valises. Elle firent une fois de plus l'échange du petit Sylvère et Elena regarda les deux paquets puis sourit de nouveau à Lola en signe de gratitude avant de les ouvrirs.

Mademoiselle White découvrit en premier Romeo et Juliette certit d'une couverture à l'ancienne tout à fait magnifique. Un sourire illumina son visage et elle s'empressa d'ouvrir le deuxième, curieuse d'y découvrir la deuxième oeuvre. En lettre doré, semblable au premier, était inscrit :


Tristan & Iseult.

La jeune femme resta figer devant l'ouvrage pendant un bon instant. Le sourire s'était lentement estompé du beau visage d'Elena et un air indescriptible peignait son visage. Elle sentit ses yeux se remplir de larmes incontrôlable et elle se pinça les lèvres, découragée qu'elle se sente une fois de plus si fragile. Ses émotions étaient à fleur de peau ses temps ci et elle se maudissait de n'y pouvoir rien. Elle regarda le sol à la dérobé et leva les yeux vers Lola, se souvenant qu'elle était toujours là, à la regarder, sans comprendre si le cadeau lui plaisait ou l'atristait.

"Oh, je suis désolé Lola... Qu'elle idiote je fais! Merci, sincèrement, ça me touche beaucoup..." Fit elle en essuyant quelques larmes qui s'étaient faufiler sur ses joues pâles. " Je suis horriblement sensible depuis quelques temps, comme tu peu le voir à l'insant, et un rien me fait chavirer."

Elena déposa les deux ouvrages sur la table basse, tentant de se contrôler pour ne pas faire une seconde "chute émotionnel". Quand elle reposa une fois de plus son regard vers Lola, Lena craqua brusquement.

"Ah, Lola! Je ne sais plus ce qui m'arrive... je... Il y a tant de chose que je ne comprend pas... Matty et moi...Iseult à eu Mercutio comme amant... Non, Juliette ... Romeo...non enfin Tristan! Il à embrasser Iseult pour de vrai! Sans artifice, c'était un vrai baiser! Rien de plus vrai... tant de passion... et la il y avait cette falaise! Je n'y comprend rien... Était-ce vraiment de la comédie? Si oui, pourquoi l'avoir ainsi démontrer?..." Lança t'elle presqu'en un souffle, ce qui rendait la chose encore plus compliqué, incompréhensible. S,en était absrude, presque comique. En continua sur son élan, Lena commença à s'emporter et sa voix à siller, guettant une autre de ses crises respiratoires.
Revenir en haut Aller en bas
http://snowhite02.skyrock.com/
Contenu sponsorisé





Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty
MessageSujet: Re: Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}   Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa} Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Une Colocation Explosive ?... Chaud Devant ! {P.V Lenaa}
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
: O n S t a g e : :: Hors-Sujets :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser